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AU FIL DE MES SENTIMENTS
14 juin 2013

2 par 2

 

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2  Par  2 

 

Dans le silence d’un nouveau jour qui s’éveille, j’ai me semble t-il entendu ta voix.

Etais-ce un songe, un signe de l’au-delà, je ne sais pas.

Je sais seulement que dans la clarté de la nuit, mes pensées étaient déjà sur toi.

 

Je relisais songeuse, tous les petits mots maladroitement griffonnés qui depuis ton départ,

M’attirent inexorablement vers toi.

Tu souffres mon amour et je partage avec candeur ta douleur.

Je veux croire en ton courage.

 

Que cette épreuve te rende plus fort, moins fragile, plus docile.

Me croirais-tu si je te disais que j’en oubli tout.

Par moment j’ai la mémoire qui flanche tellement ton sourire me hante.

Aujourd’hui j’en ai même oublié mon livre sur un pont.

Les cheveux encore humides caressés par la brise marine,

J’ai gonflé mes poumons afin de respirer un peu de toi.

Mais mes efforts son restés vains.

 

Mélancolie et détresse se sont mêlées à mon ivresse.

Si je pouvais, je jurerais devant Dieu que je te garderais pour l’éternité, mais...

Mais...il y a toujours un MAIS qui remet tout en question.

Il y a tellement de croyances, d’illusions qui nous font défaut.

 

Alors j’ai marché, le vent comme compagnon, balayant mes cheveux.

Je m’en suis allée, j’ai refait les chemins que nous avons déjà faits main dans la main.

Tu n’étais pas là mais qu’importe, je sentais ton ombre,

 Là tout près, je n’étais plus seul.

 

J’ai aperçu des oiseaux dans l’immensité du ciel, ils volaient deux par deux.

J’ai observé des véliplanchistes qui défiaient les flots,

 Eux aussi étaient 2 par deux.

Alors j’ai fermé les yeux un instant ?

M’attendant à te voir sortir des eaux, comme par magie.

                                                                                      

Tu dis que je ne rêve pas assez,

 Mais toi tu es mon imaginaire, ma poésie, ma crédibilité.

Tu es le petite fille aux allumettes,

 Celui pour qui j’ai envie de tout brûler, simplement pour pouvoir te réchauffer.

Couvre toi mon @mour là-bas, tu es capable de m’attraper froid.

Tu es si douillette, si frileuse, si fragile parfois.

Hier j’ai entendu les rires des enfants du quartier,   

 Il m’a semblait t’entendre parmi eux.                

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